Les fameux jeux olympiques de Paris commencent, nous y sommes ! Difficile de passer à côté. Il faut dire que la fête promet d’être belle, dans un cadre magnifique. J’aime pendant les jeux olympiques découvrir des disciplines sportives peut médiatisées telles que l’escalade, le BMX, le badminton ou le dériveur. J’aime cet esprit olympique qui met en avant le fair play, la rencontre de l’autre, et donne une visibilité à des pays inconnus ou lointains.
Mais il existe le revers de la médaille, nous savons bien que cette compétition exige des athlètes un engagement total pendant plusieurs années avec une vie de famille sacrifiée. Les JO c’est aussi une spéculation immobilière qui touche la région parisienne, du personnel saisonnier qui ne va pas faire la fête et un bilan carbone bien lourd.
Dans la 1e lettre aux Corinthiens saint Paul compare la vie chrétienne à une compétition : « dans le stade tous les coureurs participent mais un seul reçoit le prix ; de même, vous, courrez de manière à l’emporter ». Tour à tour, Saint Paul utilise des mots liés au sport pour évoquer son souci de la mission, son combat contre le mal ou son attachement à la foi. Les sportifs savent bien que la ténacité et le renoncement sont primordiaux pour obtenir des résultats. La vie chrétienne, comme le sport est un combat exigeant mais qui porte du fruit.
Alors en admirant les sportifs je vous invite à ne pas vous laisser éblouir par les paillettes et les lumières de la fête. Chaque athlète peut être un modèle d’effort et d’abnégation pour nous qui cherchons à vivre selon l’évangile du Christ.
Père Benoît LUQUIAU