Le pont de l’Ascension !

Le pont de l’Ascension !

En cette période de week-end à rallonge, je vous transmets le message qu’un ami prêtre, le Père Laurent le Meilleur, recteur de Lamballe, Diocèse de Saint Brieuc, a écrit à ses paroissiens.

“Chers amis, l’Ascension n’est pas qu’un pont, ni la Pentecôte d’ailleurs. Et pourtant, c’est ce que j’entends parfois, souvent, lorsque je rencontre des familles, des amis, des personnes plus ou moins proches de l’Église : « Nous allons profiter de ce pont pour des réunions de famille, pour fêter un anniversaire, un mariage, un baptême, participer à des événements sportifs ou à un tournoi de handball … ». Que sais-je d’autre ? C’est une bonne et belle chose de vivre de tels moments en famille, entre amis, de passer du temps avec nos proches, de profiter de leur présence, discuter, participer à une compétition sportive, à un concert, à une fête locale … Mais que deviennent les fêtes religieuses ?

S’il y a un pont vers l’Ascension, c’est grâce à la fête de l’Ascension (Actes 1, 1-11) J’aime beaucoup ce que nous célébrons ce « jeudi », un jour qui n’est pas ordinaire pour nous de nous retrouver à église comme le dimanche… mais cette fête fait partie du quotidien de nos vies : Jésus ressuscité disparaît physiquement des yeux de ses disciples et monte au Ciel. Il nous invite tous à garder les pieds sur terre et à lever les yeux et l’âme vers Dieu son Père ! Nous sommes appelés à fixer le ciel, à diriger notre attention, nos pensées et nos cœurs vers le mystère ineffable de Dieu ! Nous sommes appelés à regarder en direction de la réalité divine, vers laquelle tout être humain est orienté depuis la Création. C’est là que réside le sens définitif de notre vie.

Avant de monter au Ciel, Jésus dit aux disciples qu’il ne va pas les laisser orphelins et il leur promet la force : celle de l’Esprit Saint ! Cet Esprit qui est charité éternelle, lien d’unité au sein de la Trinité, unité dans la charité divine tous les hommes et toutes les femmes dispersés, créant ainsi la grande communauté multiforme de l’Église dans le monde entier. Demandons à l’Esprit Saint de créer l’unité dans nos familles, dans nos paroisses, dans notre Église, dans notre monde.

Alors frères et sœurs, en ce mois de mai, par l’intercession de la Vierge Marie, notre Mère du Ciel, et de saint Yves, redonnons tout leur sens aux fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, qui ne sont pas que des ponts, et aussi le dimanche : c’est le jour du Seigneur. Le pape François a dit dans une de ses catéchèses : « Nous, chrétiens, avons besoin de participer à la messe dominicale car ce n’est qu’avec la grâce de Jésus, avec sa présence en nous et entre nous, que nous pouvons mettre en pratique ses commandements ». Consacrons au moins une heure par semaine à chanter, prier, célébrer le Seigneur. C’est une petite exigence… mais qui fait tant de bien ! Alors, on se voit dimanche prochain à l’église ?”

Père Benoît LUQUIAU

Les mauvaises herbes n’ont qu’à bien se tenir !

Les mauvaises herbes n’ont qu’à bien se tenir !

Opération jardinage, dans la joie et la bonne humeur, ce jeudi de l’Ascension, sur les pelouses verdoyantes de St Dominique et de la Maison paroissiale. Les JMJistes et quelques autres jeunes de la paroisse ont bien travaillé sous la houlette de Benoit et de quelques paroissiens jardiniers ! Ils ont eu un peu chaud mais cela les prépare pour Lisbonne où, cet été, il ne fera sans doute pas froid ! 

Départ des JMJistes du diocèse : lundi 24 juillet à 8h (lieu à préciser). Nous pourrons aller leur souhaiter bon voyage !

Alain Gueydier

C’est grâce à vous !

C’est grâce à vous !

Oui, c’est bien grâce à vous qu’Alexia, Yves, Dibeline, Roger, Wilfrid, Sépaul, Monique, Achille, Elio, Marie, Emeline, Cassiano et Eric (étudiants et jeunes professionnels de notre paroisse) se rendront cet été aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Lisbonne. Grâce aux parrainages, au produit de la quête du beau concert du 13 avril et aux deux « chantiers » paroissiaux, la paroisse pourra aider les JMJistes à financer la moitié des frais de voyage et de séjour.

Les JMJistes vous remercient du fond du coeur. Nul doute qu’ils penseront et prieront pour nous en nous donnant, de temps en temps, de leurs nouvelles via les réseaux sociaux. A notre tour, nous les porterons dans l’amitié et la prière lors de cette fantastique expérience humaine et spirituelle qu’ils vont vivre avec les jeunes du monde entier. Ce serait sympathique de les accompagner au départ des cars vers le Portugal !  (information à suivre).

Ils nous donnent déjà rendez-vous : dimanche 24 septembre après la messe de 10h à St François d’Assise pour une rencontre-témoignages « after » !

Alain GUEYDIER

Pâques 2023

Pâques 2023

Il y a presque 2000 ans, ce matin de pâques, Pierre et Jean, alertés par Marie-Madeleine, arrivent en courant au tombeau. Pierre entre d’abord. Jean entre à son tour. Il constate que le tombeau est vide, et que le linceul est resté là au sol. Alors, dit l’Évangile : il vit et il crut.

Mais qu’a-t-il vu ? On pourrait dire qu’il n’a rien vu : pas de manifestation grandiose de la résurrection avec des effets spéciaux dans les grandes largeurs. Bien au contraire. Tout est calme, la pierre est roulée, les linges sont là. Le corps du maître est absent. Pour Jean tout cela est un signe de la résurrection annoncée par Jésus. Celui dont chaque geste, chaque parole était traversé par l’amour divin n’a pas pu rester prisonnier d’un tombeau. Voilà, chers amis ce qu’est l’acte de foi : croire sans preuve tangible. C’est ce que nous entendrons ce prochain dimanche : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».

Ce mot de « Résurrection » n’existait pas dans la langue araméenne que parlaient les apôtres. C’est pourquoi dans les Évangiles, ils en parleront en disant que « Jésus s’est relevé d’entre les morts » ; mais c’est la même chose : ça veut dire qu’il est passé de la mort, la vraie mort parce qu’il est vraiment mort sur la Croix, à la vie, la vraie vie, la vie éternelle, la vie en Dieu, celle en laquelle nous aspirons tous.

Ce saisissement de Pierre et de Jean, devant le tombeau vide, je vous souhaite d’en être saisis à votre tour. C’est le même qu’on éprouve quand on est amoureux, quand on permet à une maman qui dort dans la rue de poser ses bagages dans un logement, ou qu’on participe à la pose de panneaux solaires dans un orphelinat africain. Toutes ces situations sont traversées par un amour qui ne meurt pas. Bien au contraire il demande à s’étendre partout, avec notre aide, dans les quartiers Nord de Nantes dans nos logements, nos liens de voisinage et tous nos groupes paroissiaux de la Pause Québec aux groupe des jeunes des JMJ. Poursuivons cet élan de vie que nous avons reçu à Pâques.

Père Benoît LUQUIAU